Pour le bleu de tes cieux
J’arpenterai les sentiers de sable
Ceux des terres arides, ceux des terres arables.
Pour le bleu de tes cieux,
J’escaladerai les dunes,
Celles raides de nos impardonnables lacunes, celles plissées du chatoiement des lagunes.
Pour le bleu de tes cieux,
J’irai décroché la lune,
Celle d’été dans sa robe de brume, celle d’hiver dans son étole si brune.
Je partirai demain, quand le pourpre sera éteint.
Quand des éclats de cuivre, le zénith n’aura gardé que le bronze,
Et que des heures de la nuit, l’horloge en aura compté onze.
Pour le bleu de tes cieux, je me blottirai au creux de tes mains.